Etrange thriller. On a l'impression qu'il aurait fallu lire un livre précédent et qu'il faudra lire la suite!
Des personnages attachants, en dépit de leur singularité. Colomba est policière plus en moins en rupture avec sa hiérarchie. Elle est amie avec Dante, qui a un lourd passé qui impacte son présent, puisqu'il ne peut pas être dans un lieu fermé, ayant passé toute sa jeunesse prisonnier d'un personnage qui l'a meurtri physiquement et intellectuellement.
Ils vont se retrouver sur l'enquête d'un meurtre dans un train Milan Rome.
Ils vont recouper les éléments et se lancer sur la piste d'une femme qui tue depuis des années et continue.
On voyage avec eux, et l'on croise le souvenir de Tchernobyl et d'un endroit étrange " la boîte" d'où seraient issus certains personnages qu'ils vont croiser.
Un film écolo militant.
Les huiles de palme sont en train d'envahir nos vies et pour ce faire, on détruit des forêts qui sont nos poumons nécessaires pour survivre.
Un jeune homme part pour l'Indonésie afin de contacter les opposants à l'exploitation des palmeraies dans des régions encore habitées.
Il découvre un paradis menacé de mort et assiste à une tuerie qu'il va filmer. Quand il cherche à s'échapper, il est emprisonné pour avoir transporté de la drogue, ce dont il n'est pas coupable.
Mais l'Indonésie frappe fort contre les trafiquants, et il est condamné à mort.
Sa mère se bat pour le délivrer, elle va remuer ciel et terre, rencontrer des gens peu fréquentables et beaucoup de menteurs.
Un beau portrait de mère battante pour une comédienne investie, Alexandra Lamy, et Félix Moati est parfait en homme prêt à se battre pour ses idées.
Un beau film qu'on suit comme un thriller.
L'affaire des poisons vue par la Voisin elle-même et sa fille.
Plongée dans le 17° siècle monstrueux où l'on se faisait fabriquer des philtres ou des poisons en passant par des messes noires et des cadavres d'enfants.
Sous forme de roman, mais fort bien documenté historiquement.
La fin de vie de l'ogre, Henry VIII, et en face de lui sa dernière épouse, Catherine Parr, qui tente de lui tenir tête.
Elle sert de mère à Elisabeth et Edouard, et est fascinée par les théories protestantes, face à un clergé soucieux de ses prérogatives et qui fait tout pour qu'elle suive le même chemin que les précédentes femmes du monstre.
A peu de chose près, elle était elle aussi condamnée, mais elle lui survivra.
Jude Law campe un roi qu'on ne peut que détester et Alicia Vikander est une Catherine pugnace tout en nuances.
Si on n'a pas quelques connaissances de la période on risque d'être un peu perdu.
Les histoires croisées de plusieurs personnages attachants, qui se refont une vie, après un passage difficile.
Sur fond de parties d'échec menées par une vielle femme indigne en Epahd.
Les personnages se croisent, s'aiment.
C'est beau à regarder et plein d'espoir dans la vie.
L'auteur tente de reconstituer l'histoire de sa tante Madeleine qui aurait vécu une histoire d'amour au Cameroun dans les années 50.
L'occasion de faire revivre le beau temps de colonies à Douala, avant l'indépendance, quand on avait des boys, qu'on allait de soirées en soirées.
Mais surtout, on vit les sensations de chaleur, de bruit, de pluies, et curieusement, la vie de la tante, qui n'est pas un personnage très intéressant, passe au second plan!
Belle plume.
Mais où est donc passé le gentil trublion qui arpentait les rues de Paris pour le Petit Journal?
Dans ce livre, il creuse dans ses souffrances, dans son impossibilité d'exprimer ses sentiments. Est-ce l'annonce de la mort de son père qui va déclencher cette prise de conscience? Ou un état dépressif chronique? Mais quelle en est l'origine?
Rien ne nous est épargné de sa vie sexuelle qui rythme sa vie. De ses rapports à sa famille.
Bon, à la toute fin, on voit un peu d'espoir...
Le tout dans une langue magnifique.
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