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danerard's blog
7 novembre 2008

Quantum of Solace

Quand Bond est malheureux, quand Bond souffre, quand Bond se venge, c'est grandiose!
James a perdu la femme qu'il aimait, dans le précédent épisode, Casino Royale, mais il veut à tout prix trouver ceux qui l'ont menée à la mort.
Il ne trouvera la paix qu'une fois les responsables punis.
James a une âme, James a un coeur...C'est bien la première fois qu'un James Bond vibre pour autre chose qu'une relation sexuelle...

Et ça fait des dégâts...Voitures, toitures, vitres, murs, hôtels, pour le matériel, et beaucoup d'hommes et de femmes qui n'auront plus jamais l'occasion de se mettre sur sa route!

Mais aussi, pour la première fois, James visite le monde. Des petites touches d'exotisme touristique entre deux tranches de cascades, voilà qui est nouveau aussi..Et même quelques très belles images, comme le panier de cerise qui tombe dans un escalier à Sienne, ou les paysans boliviens qui attendent leur train.
Poursuite sur les bords du lac de Côme, combat pendant le Palio de Sienne, Tosca à Bregenz, Bond est un esthète...A quand l'exposition de peinture?
Dans le prochain épisode, peut être...

ET pas de vraies James Bond girls, juste une jeune attachée d'ambassade, charmante et qui finit mal.. Mais une partenaire de combat qui tient la route, Olga Kurykova, sur fond de tragédie familiale et de vengeance personnelle.
Et puis, Judi Dench, inquiète pour son poussin... on a l'impression que Daniel Craig et elle ont tissé des liens d'un épisode à l'autre, et c'est sous entendu...

C'est donc une sorte de tragédie grecque à laquelle on assiste... la mère toute puissante, la soeur en vengeance, et le vilain traitre.. Bien faiblard au regard des autres personnages. Amalric ne fait vraiment pas le poids... Il a beau rouler des yeux, il n'est pas crédible. Difficile de passer d'un intello parisien à une grosse machine hollywoodienne...Contre emploi et contre performance..

L'ensemble est extrèmement agréable, deux heures suspendues aux basques d'un Daniel Craig qui n'est pas seulement un homme d'action mais aussi un homme de talent.

Qui se souvient de "the Mother" où il était magnifique, ou de "Berlin-Niagara" où une fois de plus, il jouait magnifiquement sur le thème de la souffrance?

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