I, Daniel Blake de Ken Loach

Violent réquisitoire contre la déshumanisation des rapports entre les citoyens et l'administration britannique, mais peut être applicable à tous les pays.

Et en contradiction avec cette robotisation, l'humanité profonde de Daniel Blake, qui a fait un arrêt cardiaque sur l'échafaudage où il travaillait, et ne comprend plus l'univers dans lequel il vit, car les nouvelles technologies sont un monde qu'il ne comprend pas, même si beaucoup de gens tentent de l'aider.

Par contre, les employés du Pôle emploi britannique, avec leurs rêgles à appliquer, sont insupportables de bêtise, à part une d'entre eux, qui se fait d'ailleurs taper sur les doigts.

En chemin il croise Katie et ses enfants, qui se retrouve exilée à Newcastle, parce qu'on ne lui a pas trouvé de logement à Londres.

Misère de l'un et de l'autre, mais tendresse, malgré les difficultés.

Un beau film sur la civilisation qui broie ceux qui n'ont pas su s'adapter et restent sur la touche d'un monde sans pitié.