Le collier rouge de Jean Becker

Aller voir un film de Jean Becker, c'est comme prendre un bon bain chaud. On sait qu'on en sortira tout reposé.

De beaux sentiments, de beaux personnages, de beaux paysages de cette belle France rurale qu'on aime.

Cette fois, c'est sur fond de guerre de 14. 

Jacques, paysan amoureux, doit partir à la guerre, et son chien va l'accompagner. L'est de la France, puis Salonique, et toujours ce chien, qui vit sans cesse à ses côtés, mais ne va pas comprendre la tentative de fraternisation des combattants sur fond d'internationale, et va continuer à attaquer ce qu'il voit comme un ennemi. C'est à son maître qu'on va remettre la Légion d'Honneur, mais c'est le chien qui a relancé les hostilités.

Au retour, persuadé que celle qu'il aime l'a trompé, il ne la reverra pas, verra son fils en cachette, et fait un geste totalement incongru lors des fêtes du 14 juillet 1919.

Alors on lui envoie un juge militaire pour statuer sur son sort, et ce dernier va démêler l'écheveau du passé.

C'est beau, sympathique, le duo Cluzet-Duvauchelle fonctionne magnifiquement.