Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré
1993 : Jacques est écrivain, et atteint du sida. En visite à Rennes pour la représentation d'une de ses pièces, il croise Arthur, breton directeur de centre aéré.
Ils passent la nuit ensemble et chacun reprend ses activités et ses "amours" passagères.
La santé de Jacques décline de plus en plus, et lorsqu'un de ses amis meurt, il sent bien que pour lui c'est la fin, alors il ne veut pas commencer une histoire d'amour avec Arthur, même si celui-ci est prêt à vivre avec lui.
Valse des sentiments, omniprésence de la maladie et de la mort.
Pierre Deladonchamps est subtile, élégant, émouvant.
Vincent Lacoste en jeune chien fou n'est pas mal non plus.
Un peu long cependant. On sent que le cinéaste se penche sur son propre passé en essayant de décortiquer les moments disparus.