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danerard's blog
5 décembre 2018

Le prince de Cochinchine de Jean François Parrot

Il faut le savourer, ce dernier livre de Jean François Parrot, parce que c'est bien son dernier. Adieu Nicolas Le Floch!

Il est d'ailleurs bercé de mélancolie, d'humeurs chagrines, en cette fin de règne de Louis XVI où l'on sent bien que c'est la fin d'un monde qui s'annonce, où les pauvres sont de plus en plus pauvres et les aristocrates de plus en plus arrogants.

En famille à Ranreuil, Nicolas savoure la naissance de son petit fils et les plaisirs de la mer. Mais on lui tire dessus, et il ne doit qu'à la fidélité de son chien et de son cheval d'échapper à ceux qui lui veulent du mal.

Il est rappelé d'urgence à Paris, et c'est à Sartine qu'il le doit.

Il retrouve son vieil ami, l'evêque Pigneau de Behaine venu à la cour pour mener à bien un traité entre le roi de Cochinchine et le roi de France, qui permettra à la France de s'établir dans ces pays lointains. Il est accompagné d'une importante délégation où les intrigues ne manquent pas, et du petit prince Canh.

Un meurtre est commis, sur la personne d'un envoyé de Sartine, dont nous ne saurons jamais le véritable nom, mais qui semble s'être fait de nombreux ennemis, et surtout de nombreuses amoureuses, parmi lesquelles Olympe de Gouges.

Restif de La Bretonne continue à arpenter les rues de Paris, y entendant tout ce qu'il s'y trame.

Et l'on festoie de bonne compagnie, entre amis de longue date.

Petit à petit, Nicolas va déjouer les intrigues et dévoiler les coupables.

Savourons.

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