Peter Doig
Ce matin, visite de l'exposition Peter Doig au Musée d'Art Moderne.
Une petite queue dès dix heures du matin, exceptionnel pour ce musée qui est souvent désert le dimanche matin. Donc, l'intérêt a été éveillé par les différents articles dans les journaux et magazines.
D'ailleurs, j'avoue que j'ignorais tout de ce peintre avant d'avoir lu les différents commentaires et d'avoir vu des reproductions.
Et c'est une excellente découverte: onirique, puissant, des grands formats où l'on se perd, des compositions et des cadrages étonnants. une peinture qui peut être fluide au point de couler sur la toile, ou bien projetée en masses.
On sent bien les différentes civilisations par lesquelles il est passé, on passe d'un monde américain à un monde sauvage, mais tout est constamment maîtrisé, dessiné.
Un mélange d'hyperréalisme par moment, et d'abstraction retravaillée, c'est très perturbant, mais dans le bon sens, puisque ça donne envie d'aller reprendre ses pinceaux.