Moi, Milanollo, Fils de Stradivarius de Jean diwo

Un Stradivarius qui parle...Et raconte son histoire, de 1728 à nos jours..

Bien sûr, il va rencontrer les plus grands musiciens, les plus grands virtuoses, traverser le monde au gré de ceux qui vont en jouer ou simplement l'acquérir.
Et comme toujours chez Jean Diwo, le livre suinte d'admiration béate, de sentiments pleins de gentillesse.. Bref, d'une légère niaiserie...

C'est dommage, car on reste toujours dans le même registre, il n'y a pas de méchants, pas de vrais traquenards, à part un séjour chez un brocanteur... Mais c'est un peu Walt Disney: le héros est toujours le plus beau, le plus aimé, et il aime très fort tous ceux entre les mains desquels il passe...

On manque de renseignements sur les différentes époques, car tout reste au niveau d'une conversation de café du commerce!
Ah, que Bach est un grand musicien. Ah, que Paganini savait jouer du violon.. Ah, que la Milanollo était jolie...

Les bons sentiments, l'admiration, c'est bien, mais au bout du compte, cela donne un livre un peu mièvre, qui reste très superficiel!

Sur le même sujet, il vaut mieux relire ou revoir " le Violon Rouge"