Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois

Me voilà Père-plexe....
En fait, je crois que je n'ai pas assez de foi en moi pour avoir compètement adhéré au film...
Peut-être aussi que tous ce bons sentiments, à la longue....
Peut être aussi que la vie de monastère, et le premier quart d'heure, avec ces journée tranquilles... Donc, interminables, c'est si loin de moi que j'ai éprouvé un sentiment d'étouffement...

Même si les paysages sont magnifiques, même si certaines scènes sont magiques...en particulier, la fin est un pur éblouissement, avec cette cène, où les visages des Frères sont traités comme des sculptures gothiques, en gros plans sur leurs faces burinées, cette émotion qui les lie, cette prescience de ce qui va leur arriver. Et la fin, cette marche douloureuse, ce calvaire, dans la neige, cette disparition fantômatique, c'est du très grand art.

Il ya aussi les discussions avec les gens du village, ou Michael Lonsdale parlant d'amour...
Bref, il y a plein de choses formidables, mais jamais je n'ai pu entrer complètement dans le propos du film.
Pas assez mystique, sans doute...

D'ailleurs, je me demandais sur quelle catégorie de spectateurs j'allais tomber, et je penchais pour les petits vieux cathos...
Bingo! Moyenne d'âge élevée, bien propres...la mise en plis crantée...