Le Palais de Verre de Simon Mawer

L’histoire se déroule entre 1920  et 1990.

Liesel aime Viktor Landauer, grand industriel dans l’automobile à Mesto, en Tchécoslovaquie. Il est juif, pas elle.

A Venise ils rencontrent un architecte allemand, Rainer von Abt, qui les persuade de construire une maison délibérément hors norme, complètement futuriste, avec les chambres au rez de chaussée et la grande pièce à vivre en dessous, donnant sur la ville au loin, et entièrement vitrée.

Et l’histoire commence avec cette maison magnifique où tout a été créé pour eux, par eux.

Viktor, lors d’un voyage à Vienne rencontre une jeune femme, Kata, pour laquelle il éprouve des sentiments amoureux sans se l’avouer, car il continue à aimer sa femme.

Quant à Liesel, elle a dans sa vie sa meilleure amie, Hanna, qui l’aime plus qu’elle n’aime les hommes qui peuplent sa vie.

Ils partent en Suisse quand l’Allemagne envahit la Tchécoslovaquie, puis traversent la France et se retrouvent à Cuba, puis aux Etats Unis.

Sur fond d’histoire tchèque, puisque nous allons traverser l’occupation nazie, puis l’invasion russe, le printemps de Prague et finalement la libération des années 90, les relations entre les personnages sont fortes, profondes, jamais linéaires, entre lumière et ombre.

Passionnant, émouvant, une belle histoire autour d’une maison obsédante.