A perfect day de Fernando Leon de Aranoa
Comment raconter les horreurs de la guerre sur un ton qui se veut léger?
On sourit souvent, mais pourtant, les faits racontés sont abominables! Pendant la nuit, on a balancé un cadavre dans un puits. Mais pas n'importe quel cadavre! Un homme énorme! Il faut donc le remonter avec une corde. Un premier essai, et la corde casse.
Alors, il faut trouver une corde et s'ensuit une sorte de road movie sur les petites routes dont on pense qu'elles sont bosniaques ( paysages impressionnants) et l'occasion de rencontres improbables, de discussions délirantes accentuées par la traduction.
Les humanitaires d'origines diverses vont se trouver face à des meurtres, des villages dévastés, des probables exécutions, et la rigidité des forces de l'ONU.
Et il y a les rapports entre eux qui allègent le propos, l'amitié qui va naître ou qui existe déjà.
Un film passionnant, qui pose des questions sur la guerre sans jamais tomber dans le pathos. Et de magnifiques comédiens pour jouer tout cela.