Le lagon noir de Arnaldur Indridason

Ce n'est pas l'Islande des somptueux paysages, mais l'Islande de la misère physique et morale.

A la fin des années 70, il y a encore une base américaine en Islande, sorte de camp retranché où ne pénètrent les Islandais que lorsqu'ils y travaillent.

Un corps est découvert, flottant sur un lagon de boue. Etant donné l'état du corps, complètement disloqué, il n'a pas pu être tué sur place, il a été jeté là alors qu'il est visiblement mort après une chute vertigineuse sur un sol très dur. Et le seul endroit qui corresponde à cela  est un hangar dans la base américaine, où l'on répare de très gros avions.

Mais les enquêteurs islandais n'ont pas l'autorisation d'enquêter sur place, alors ils entraînent une policière américaine dans leurs recherches.

Parallèlement, le jeune inspecteur Erlendur reprend une enquête sur la disparition d'une jeune femme, 25 ans plus tôt. Petit à petit, il va réussir à retracer les dernières heures de la disparue.

Pourquoi est-il fasciné par les disparitions? Quel passé est le sien?

Et les Etats Unis utilisent-ils la base à d'autres fins que simplement militaires?

Passionnant, d'une infinie tristesse sur la solitude des êtres, dans un pays qui n'est pas forcément d'une grande gaîté.