Le combat ordinaire de Manu Larcenet (BD) volumes 1 et 2

Dans le premier opus, Marco décide de ne plus aller voir son psy et de tenter de résoudre tous seul ses angoisses. Il arrête aussi son métier de photographe et se met au vert à la campagne, avec son chat. Lequel se fait agresser par un chien et donc il l'emmène chez le véto, ce qui lui donne l'occasion de faire la connaissance de la jolie petite vétérinaire dont il tombe amoureux, mais il n'arrive pas à se décider à s'installer définitivement avec elle. Il rencontre un vieux voisin, qui passe ses journées à la pêche et ils deviennent amis, jusqu'au jour où il apprend qu'il a pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie, et il n'arrive pas à lui pardonner, même si maintenant, le vieil homme est inoffensif.

Dans le deuxième volume : "Les quantités négligeables", il s'est installé avec sa vétérinaire, et a repris la photographie. Il s'est lancé dans un reportage sur les ouvriers du chantier de St Nazaire où travaillait son père. L'occasion de retrouver ces hommes qui sentent que leur vie d'avant ne sera pas leur vie d'après, et sont tentés par le Front National.

Il va exposer ses photos avec d'autres photographes dans une galerie parisienne, l'occasion de croiser ces intellectuels peu empathiques au contraire des ouvriers de St Nazaire. Son père, atteint d'Alzheimer se suicide. 

Il se décide enfin à prendre une maison avec Emilie.