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danerard's blog
7 août 2008

Wall E

wall_ECe film est d'une incroyable beauté, les images sont d'une absolue perfection, l'esthétique est palpable.

Et il peut se regarder à deux niveaux, celui de l'enfance, et c'est une belle histoire d'amour qui nait sur un tas de déchets, et finit par la rédemption des terriens, qui étaient devenus des personnages obèses et inconséquents, navigant sur un navire spatial où toutes les commodités leur permettent de ne rien faire, une sorte de Croisière  s'amuse dans l'espace... Et c'est le capitaine qui va les mener à revenir sur terre et la faire refleurir.  Capitaine courageux qui  lutte contre le méchant robot  Otto, petit frère du Hall de Kubrick, et qui évolue sur la même musique! Ah! Cet homme qui a toujours vécu couché et qui se redresse!

Les deux personnages principaux sont un petit robot compacteur, dernier survivant d'une race disparue de robots nettoyeurs, qui mène une tâche Sisyphesque en reconstruisant des montagnes de petites sculptures compactes, comme des César...et qui, parallèlement, collectionne les objets d'un passé disparu, quand les hommes peuplaient la terre, avant de l'abandonner, après l'avoir transformée en un monceau de déchets.

Ce n'est pas un hasard s'il s'appelle Wall, comme Wall Mart, les gigantesques supermarchés américains, s'il parle à peine, et s'il ressemble comme deux gouttes d'eau à R2D2, mais un R2D2 rouillé...

Un jour, il croise le chemin d'un autre robot, mais d'une grande beauté, et qui,  symboliquement, se prénomme Eve. Elle a la forme d'un oeuf, lui qui est carré, a une redoutable puissance de feu, lui qui est si doux, et vient du vaisseau spatial qui tourne dans l'espace.
Et l'amour entre ces deux  êtres va naître, et les amener à transformer  la vie des terriens avachis dans leurs fauteuils.

La grande scène où ils valsent dans l'espace est magnifique, d'une finesse visuelle incroyable, et en même temps, toujours un peu d'humour, puisqu'ils se propulsent dans les bulles d'un extincteur.

Les références et les citations dans le film sont constantes, la guerre des Etoiles, 2001, Solaris, si bien que pour un adulte, mais uniquement cinéphile, le film peut se regarder à un autre niveau.

Un peu comme Shrek, qui peut être un film pour enfants, mais est aussi un film pour cinéphiles avertis.

Si on a la chance d'avoir à la fois une âme d'enfant et un passé de cinéphile, sans compter les références musicales, de la comédie musicale à Richard Strauss, ce film est un régal.

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