La Collection Bruckenthal au Musée Jacquemard-André

La première grande exposition de la rentrée.. Après un été un peu léger sur Paris.. Rien ou presque à se mettre sous la dent...Et d'un seul coup, hop! Tout nous tombe dessus!

Alors, étonnez-vous de devoir faire la queue pendant deux heures, si vous n'avez pas pris la précaution d'acheter vos billets avant!
Et même avec un coupe file, en arrivant à l'ouverture, la grande surprise, c'est que les salles sont déjà pleines! Il faut dire qu'il y a deux groupes qui sont déjà installés. Et les salles d'exposition du musée sont minuscules...

Voilà une chose que je ne comprendrai jamais.. Les collections du musée sont exposées en lumière naturelle, mais pas les expositions. On nous inflige des boîtes de plus en plus noires, avec des étiquettes noires également ( donc illissibles..)

Les tableaux sont merveilleux, mais enfermés dans des vitrines, et avec l'éclairage, on a bien du mal à les voir.. Déjà qu'il faut bousculer tout le monde pour arriver à voir un coin de tableau! et en plus, à part les grandes natures mortes, ou les sujets mythologiques, ils sont pratiquement tous minuscules.

L'homme au capuchon bleu de Van Eyck, qui est si beau, est tout petit, au fond d'une boîte, derrière une vitre.. Il vaut mieux acheter le catalogue, si on veut le voir correctement !

Mais quand même, il y a des moments d'intense émotion, comme devant cet Ecce Homo du Titien, qui est une splendeur.. On aimerait pouvoir rester, regarder, mais on est emporté par la foule, qui nous éloigne l'un de l'autre...

Du coup, on se faisait une fête de voir cette exposition, des chef-d'oeuvres qu'on n'est pas près de revoir à Paris, et on est sorti au bout d'une demi-heure...