Au temps où la Joconde parlait de Jean Diwo
La première partie est passionnante, car elle retrace les aventures picaresques de Antonello Da Messina, qui fit le voyage à Bruges, depuis Naples pour aller découvrir les secrets de Van Eyck. Histoire riche en couleurs... Visite à Venise et Florence, rencontre avec les grands peintres de l'époque. Naissance de la peinture à l'huile et de l'utilisation de la toile comme support.
Tout celà est très vivant.
Le problème, c'est qu'ensuite, l'auteur s'attaque aux autres monstres de l'époque, Léonard de Vinci, Michel Ange, Raffael, et là, on plonge dans l'histoire très officielle, un peu à la manière de ces tableaux que Louis Philippe avait voulus pour magnifier l'histoire de France et que l'on trouvait dans les manuels quand j'étais enfant... Comme le tableau où l'on voit Léonard mourant dans les bras de François 1er..qui est joyeusement repris dans le livre!
Et d'un seul coup, le style aussi se fait lourd.. Et on a bien du mal à finir le livre qui est rempli de clichés sur l'époque et sur les personnages...
Dommage!