L'enfant du 15 août, Mémoires de Régine Deforges

Ouf, je l'ai fini..Je croyais bien ne jamais arriver au bout...

Style sec, auto-satisfaction, je crois que j'aurais du mal à me faire une amie de Régine Deforges...

Pourtant, dans ma jeunesse, j'avais adoré lire les aventures de Léa.

Qu'est ce qui fait que là, j'ai du mal? Je ne sais pas! Et le nombre invraisemblable de coquilles dans le texte qui semble ne pas avoir été relu, ça n'aide pas! La plus énorme étant page 335 : on lit :"Pierre Wiarensky, dit Wier"....C'est Wiaz qui a dû avoir un choc!

Il passe dans la vie de cette femme un nombre incroyable de personnages, mais ils ne donnent pas l'impression d'être vivants, parce qu'ils n'existent que par rapport à son existence à elle, seule référence absolue!

Comment penser qu'elle est sincère à un moment, si elle passe son temps à dire qu'elle n'aime pas les religieux, qu'elle est athée, et que d'autre part, elle nous dit sans cesse qu'elle prie?

Les gens qu'elle aime ne peuvent être que beaux, les autres n'existent pas, elle les évacue rapidement!

Lorsqu'elle voyage, on a l'impression qu'avant de partir, elle savait déjà si elle allait aimer ou pas...

Sa description des Etats Unis fait frémir!

Bon, voilà un livre que je ne relirai pas!