Sonate de l'assassin de Jean-Baptiste Destremau
Ah! l'abominable personnage que ce pianiste qui, pour être un grand concertiste, doit assassiner des gens pris parmi les spectateurs du premier rang (plus jamais je ne m'assiérai au premier rang) et qui ont entendu les erreurs ou les fausses notes qu'il a habilement mélées à la musique...
Une fois le crime commis, son interprétation devient brillante, sinon, il n'est qu'un bon exécutant..
Mais son système se grippe le jour où il rencontre une jeune femme, Lorraine, qu'il devait assassiner, mais dont il tombe amoureux...
Et, du coup, ses interprétations ne sont plus remarquables, il va même jusqu'à se ridiculiser dans un concert à New York..
Sa folie devient apparente, la sonate qu'il entend constamment devient obsédante.
Il est donc "obligé" de reprendre ses assassinats, qui sont de plus en plus horribles et tortueux.
Sa relation avec Lorraine et le fils de celle-ci, Arthur, va devenir difficile, jusqu'à l'opus final.
C'est bien écrit, palpitant, haletant...