Georges Frêche s'en va t'en bus
L'autre jour, j'ai pris le bus. Un de ces bus de banlieue qui se traînent dans des rues tristes, avec des maisons mornes ou des blocs d'immeubles sans intérêt, et je me faisais la réflexion que si Georges Frêche prenait le bus le matin en banlieue, il ne verrait que des gens pas très catholiques...
Je faisais tache...et les langues que l'on parlait autour de moi avaient un parfum de soleil et de savane..
Mais pas beaucoup de visages souriants.. non, surtout des visages fatigués, ceux de la France qui se lève tôt.
France? Avec tous ces noirs? avec tous ces arabes? Quelle France?
Ceux qui font tourner le pays.. Ceux qui travaillent, souvent durement, pour la France, et sont obligés de prendre des bus qui traversent des banlieues pourries où ils habitent, où ils travaillent... Pour gagner des salaires de misère.